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Saint-Nicolas 


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- Origine du père fouettard   

- Légende de Saint-Nicolas

- Chanson

 

 

 

 


 

  


Les historiens déplorent le peu de renseignements vraisemblables concernant Saint-Nicolas. Mais ils s’accordent tous sur les quelques faits suivants:

Saint-Nicolas est né vers 270 à Patare, en Lycie (Turquie actuelle). Plus tard, il fut évêque de Myre. On fixe sa mort vers 329 le 6 décembre. Pendant sa vie, un certain nombre de miracles lui sont attribués.

Ces miracles ont donné naissance à plusieurs légendes:

La légende des petits enfants   /      La légende du Sire de Réchicourt

La légende de l'enfant bouilli    /      La légende de l'enfant étranglé

 

 

En Lorraine, la légende la plus connue est celle des trois petits enfants.  

Un jour, un paysan demanda à ses enfants d’aller dans les champs pour glaner les épis de blé laissés par les moissonneurs. Les heures passèrent et la nuit les surprit. Ils comprirent très vite qu’ils s’étaient perdus, mais ils continuèrent à marcher...
Soudain, l’un d’entre eux aperçut une lueur dans le lointain. Ils se dirigèrent dans cette direction et arrivèrent devant une maison isolée dans la campagne. Ils frappèrent à la porte et un homme de forte corpulence leur ouvrit.“ Pourriez-vous nous loger ? demandèrent les enfants.

- Entrez, entrez, petits enfants, répondit l’homme, je suis boucher et je vais vous donner à souper.”
A peine étaient-ils entrés que le boucher les tua, les découpa en petits morceaux et les mit dans son saloir.

Sept ans plus tard, Saint Nicolas passa devant cette maison et demanda à souper.
“ Voulez-vous un morceau de jambon ?, dit le boucher.
- Je n’en veux pas, il n’est pas bon!
- Peut-être une tranche de veau ?
- Tu te moques de moi, il n’est pas beau ! Du petit salé, je veux avoir, qui est depuis sept ans dans ton saloir !”
Entendant cela, le boucher s’enfuit en courant.

Le grand saint, alla s’asseoir sur le bord du saloir, il leva trois doigts et les enfants se levèrent tous les trois.

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La légende du Sire de Réchicourt

Vers 1230, le seigneur de Réchicourt partit rejoindre son armée en croisade en Palestine. Arrivé en Turquie, il est fait prisonnier par les Sarrazins. Ceux-ci demandèrent une rançon en échange de sa liberté. Des mois s’écoulèrent sans que personne ne réponde à cette demande. Au bout de plusieurs années, tout le monde en Lorraine l'avait oublié. Le Sire de Réchicourt enchaîné priait chaque soir St Nicolas de le délivrer de sa prison.

Un 5 décembre, vers 1240, en pleine nuit, il fut réveillé par le froid. Stupéfait, il s’aperçut qu’il n’était plus dans son cachot mais devant l’entrée de l’église de Saint-Nicolas-de-Port, en Lorraine.

Il était encore enchaîné...


La légende de l'enfant bouilli

Un jour, une mère lavait son jeune enfant dans un chaudron dont elle faisait tiédir l'eau dans l'âtre. Or, ce jour-là, une fête était donnée à la cathédrale en l'honneur de Saint-Nicolas. La mère s'y rendit oubliant son enfant dans la marmite qui chauffait.
Quand elle revint, elle trouva son enfant qui jouait dans l'eau bouillante sain et sauf ...


La légende de l'enfant étranglé

 La date de cette légende se situe vers 297. Un riche paysan organisa un jour une très grande fête. Il invita de nombreuses personnes. Le diable se mêla à cette foule travesti en pèlerin. Dans la soirée, le jeune fils du paysan fut conduit dans sa chambre afin d'y dormir. Pendant son sommeil, le diable se glissa dans la chambre de l'enfant et l'étrangla.
Saint-Nicolas, déguisé en mendiant, se présenta à cette fête et insista pour manger dans la chambre où se trouvait l'enfant mort. Quelques instants plus tard, il sortit avec l'enfant ressuscité...


La légende de l'enfant disparu

Un père qui n'avait pas de fils promit à Saint-Nicolas une magnifique coupe d'or si celui-ci lui donnait un garçon. Le Saint Patron l'exauça mais l'homme au moment de respecter sa promesse se ravisa et décida de donner une coupe plus petite. Mais, en chemin, au beau milieu de la mer, son fils se pencha pour prendre de l'eau tomba à la mer et se noya. Le père reconnut sa faute et Saint-Nicolas redonna vie à l'enfant....

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A chaque région son Père Fouettard !

Le Père Fouettard accompagne Saint-Nicolas dans tous ses voyages ; il porte différents noms selon les régions qu’ils visitent.

Le Père Fouettard, tout de noir vêtu, – même son visage est couleur charbon – porte un grand manteau, de grosses bottes ; il est coiffé d’un capuchon ou d'une cagoule d'où dépasse parfois une paire de cornes. Quelquefois, comme le diable, il est affublé d‘une queue.


Le Père Fouettard porte un nom différent selon la région ou le pays que parcourt Saint Nicolas.

En Bavière et en Autriche:

 il s’appelle Krampus ( ce qui signifie crochet). Dans d’autres régions d’Allemagne, on le surnomme Ruprecht ou Knechtruprecht ; il est chargé de corriger les enfants désobéissants. En Rhénanie, en Silésie et dans quelques autres endroits, il se déguise en animal ( le plus souvent en bouc) et se prénomme Pelzbock, Rasselbock, Pelznickel, Pelzruppert ou encore Bartel. (Pelz veut dire fourrure).

En Hollande:

où la fête de Saint Nicolas est très importante, l'évêque de Myre est accompagné d'un ou deux personnages appelés Zwart Piet ( Pierre le Noir ). Ils sont chargés de ramasser les enfants méchants et de les jeter dans la Mer Noire ou de les emmener en Espagne. En effet d'après la tradition ces personnages noirs seraient des Maures laissés lors de l’occupation espagnole .

Mais la terreur des enfants dans le centre de l’Allemagne, dans quelques endroits de Bavière et même en Franche Comté, se présente parfois sous les traits d’une vieille femme mi – fée, mi – sorcière. Elle porte le nom de Frau Holle ou Klausenweiblein ….

 

Quelle est l’origine du Père Fouettard ?

 

Pour les hollandais, ce seraient des Maures laissés par les Espagnols. Pour d’autres, ce serait une invention des pédagogues du XVIIIème siècle pour punir les polissons et les paresseux. Pour d’autres encore il serait le boucher de la légende de Saint Nicolas. Pour le punir d'avoir tué les enfants l’évêque l’aurait obligé à le suivre partout ; il serait habillé en noir et il devrait réprimander les enfants non sages, non obéissants et non travailleurs .

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La légende de Saint Nicolas

Depuis le XIIe siècle, on raconte que Saint Nicolas, déguisé, va de maison en maison dans la nuit du 5 au 6 décembre pour demander aux enfants s'ils ont été obéissants. Les enfants sages reçoivent des cadeaux, des friandises et les méchants reçoivent une trique donnée par le compagnon de Saint Nicolas, le Père Fouettard.

Au fil des siècles la légende disparut peu à peu à l'exception d'un épisode conté par Saint Bonaventure au XIIIe siècle. Celle des enfants enlevés, tués, mis au saloir et sauvés par Saint Nicolas qui leur rendit la vie.
C'est la légende la plus marquante sur Saint Nicolas. Elle donna également naissance
Chanson

Le décor ainsi que certains détails évoluèrent et l'épisode s'adapta progressivement à la région, pour entrer définitivement dans les mémoires lorraines.

ils étaient trois petits enfants qui s'en allaient glaner aux champs...

La Légende de Saint Nicolas veut que le saint ait ressuscité trois petits enfants qui étaient venus demander l'hospitalité à un boucher. Celui-ci les accueillit et profita de leur sommeil pour les découper en morceaux et les mettre au saloir.
Sept ans plus tard, Saint Nicolas passant par là demande au boucher de lui servir ce petit salé vieux de sept ans.
Terrorisé le boucher prit la fuite et Saint Nicolas fit revenir les enfants à la vie.

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La vie et les actes de Saint Nicolas sont entourés de légendes.

Selon l'une d'elles, Saint Nicolas est né au sein d'une famille de riches chrétiens pieux. Après la mort de ses parents, il a tout donné aux pauvres.

Sa générosité est devenue tout particulièrement répandue : un certain père, noble appauvri, et ses trois filles vivaient autrefois à Patara, et puisque le père s'est endetté, il était sur le point de les vendre comme esclaves afin d'améliorer la situation familiale - dans l'Antiquité, il n'était pas rare que la dot d'une jeune fille serve à subvenir aux besoins de ses parents et de la famille.

Lorsque saint Nicolas l'a appris, il allait, pendant trois nuits consécutives, lui jeter par la fenêtre de la chambre à coucher de l'argent, avec lequel le père avait eu, non seulement de quoi rembourser ses dettes, mais aussi de quoi pourvoir ses trois filles de dots. Le fardeau de la pauvreté ne les menaçant plus, chacune des jeunes filles put alors choisir son destin.

Nicolas de Myre est considéré saint parce qu'il a su voir l'asservissement qui menaçait les trois jeunes filles. Il leur fit don de pièces d'or qui servirent de dot et leur permirent de retrouver la liberté.

Certaines versions de cette histoire racontent que saint Nicolas aurait jeté les pièces d'or par la cheminée. D'autres rapportent qu'il les aurait laissées sur le pas de la porte.

Saint Nicolas a la réputation d'accomplir de nombreux autres miracles.


Chanson:

  

Ils étaient trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs

S'en furent un soir chez un boucher
- Boucher voudrais-tu nous loger?
- Entrez entrez petits enfants
Y'a d'la place assurément.

Refrain:

Ils n’étaient pas sitôt rentrés
Que le boucher les a tués
Les a coupés en p'tits morceaux
Mis au saloir comme pourceaux.

Refrain:

Saint-Nicolas au bout d'sept ans
Vint à passer dedans ce champs
Alla frapper chez le boucher
- Boucher voudrais-tu me loger?

Refrain:

Entrez entrez Saint Nicolas
Y'a d'la place, il n'en manque pas
Il n'était pas sitôt rentré
Qu'il a demandé à souper.

Refrain:

- Voulez vous un morceau d'jambon?
- Je n'en veux pas il n'est pas bon
- Voulez vous un morceau de veau?
- Je n'en veux pas il n'est pas beau.

 Refrain:

- Du p'tit salé, je veux avoir
Qu'il y a sept ans qu'est dans le saloir
Quand le boucher entendit c'la
Hors de la porte il s'enfuya.

Refrain:

- Boucher, boucher, ne t'enfuis pas
Repent-toi, Dieu te pardonn'ra
Saint-Nicolas alla s'asseoir
Dessus le bord du saloir

Refrain:

- Petits enfants qui dormez là
Je suis le grand Saint-Nicolas!
Et le saint étendit trois doigts
Les p'tits se l'vèrent tous les trois.

Refrain:

Le premier dit : -" J'ai bien dormi!"
Le second dit : - "Et moi aussi"
Et le troisième répondit:
- " Je me croyais au Paradis!"

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